RÉCIT DE NOTRE AVENTURE

Raconter est difficile…Dans les lignes qui suivent, nous essaierons de rapporter, plus qu’un récit au jour le jour qui pourrait être fastidieux, des IMAGES, celles qui nous ont marqués, des IMPRESSIONS, que nous gardons et que nous garderons pour longtemps (pour toujours ?) sans doute.

Dimanche 2 février, deux heures du matin : partis de Marseille à 14 heures la veille, après un transit à Alger et une halte à Bamako, nous survolons les lumières de Dakar. Fatigue et excitation. A quatre heures du matin, nous sommes devant l’hôtel qui va nous héberger pour la nuit, nous déchargeons les bagages du minibus ; deux hommes se présentent : le premier est M. Faye, Principal du Collège de Toubacouta, le second est l’un de ses amis, professeur à la Faculté des Lettres de Dakar ; ils nous attendent depuis 4 heures, notre avion avait du retard ! et M. Faye a fait 300 kilomètres pour venir nous accueillir ! Ils ont un sourire radieux et nous disent : «  Vous êtes chez vous… ». Et nous parlons déjà avec eux, sur le pas de la porte, comme avec des amis.

Départ du CollègeAéroport de MarseilleArrivée sur DakarLe groupe arrivée à DakarLe minibus de notre voyage

 

Dimanche 2 février, la nuit a été courte, direction Toubacouta dans un minibus Mercédès, M. Faye avec nous. Il est dix heures, la chaleur monte. Des minibus Mercédès, il y en a des centaines sur les routes que nous allons emprunter, la plupart sont des épaves aux carosseries défoncées, vitres cassées, portières brinqueballantes ; unique moyen de transport en commun, ils sont bondés, surchargés ; ils s’arrêtent sans cesse, déversent et entassent sans cesse de nouveaux voyageurs, repartent dans un tourbillon de fumée noire. Le nôtre est sans doute le seul qui soit à peu près en état, bref le luxe ; pour le moment nous ne sommes, pour les Sénégalais qui le regardent –et qui nous regardent- que des touristes blancs qui vont aller passer huit jours de vacances dans un hôtel de luxe.

Le minibusUn StadeTransportsUn busC'est plein!!!


Depuis deux heures, nous sommes coincés dans l’immense embouteillage de la sortie de Dakar. Tout baigne dans une poussière ocre, la grande artère sur laquelle nous avançons mètre par mètre est délimitée par des carcasses de pneus à demi-enterrés, sur le bord attendent en plein soleil des moutons, des chèvres ; des gamins pieds-nus vendent de l’eau dans des sacs en plastique, des noix de cajou. Des odeurs fortes, les ordures et les déchets partout, des échoppes en bois ou en parpaing brut, toitures en tôle ondulée, télévisions, moteurs de voitures, sacs de sel, des réclames rouge vif pour les potages Maggi. Un désordre dans lequel cependant chacun semble trouver sa place, un désordre tranquille.

Un autre moyen de se déplacer...Des vendeurs partout!!!L'avenue des garages...Un petit marchéQuelques fruits...

Des chèvres, encore des chèvres!!!Et oui il y a beaucoup de soleil!!!MaggiDu sel?Vue du minibus

Trop chargé???

ARRIVÉE

A 50 kilomètres/heure, et après neuf contrôles de police, nous avons dépassé Kaolak et approchons de Toubacouta ;  il est 16 heures, il n’y a plus de route, c’est la piste. M. Faye passe coup de téléphone sur coup de téléphone, il a l’air inquiet. Un problème ? «  Non,non », nous rassure-t-il avec un grand sourire, ce qui ne l’empêche pas de passer un nouveau coup de fil préoccupé.
Derniers cahots, nous débouchons dans Toubacouta ; le village est construit de part et d’autre de la piste, des cases entourées d’un enclos, quelques bâtiments en dur. Le minibus stoppe au milieu de la piste. Des élèves entourent le minibus et chantent en choeur une chanson de bienvenue (émotion garantie). Le chauffeur nous invite à descendre, nous descendons :
 Devant nous, sur deux files, sont disposés cent collégiens et enseignants du Collège de Toubacouta ; ils portent tous un tee-shirt blanc sur lequel sont imprimés, en lettres bleu marine, « Jumelage Henry Barnier-Toubacouta » et deux mains qui se serrent. C’est le cortège d’accueil qui nous était réservé et qui nous attend sans doute depuis des heures, en plein soleil. Moment d’émotion de part et d’autre, nous sommes entourés de sourires, de joie, de curiosité, de gestes prévenants. Nos élèves déjà sont adoptés, des groupes se forment autour d’eux, se présentent, parlent et rient.
Et c’est en hôtes honorés, attendus,. fêtés et heureux que nous marchons dans la poussière de la piste jusqu’au Collège de Toubacouta.

Quel accueilQuel accueil!!!Quel accueil!!!Quel accueil!!!Direction le CEM entouré par les élèves

Les présentationsLes présentationsLes premiers amisLes premiers amisLes premiers amis

Les premiers amis

 

LE C.E.M. de TOUBACOUTA

A l’entrée du collège, une inscription : « Travail - Discipline - Réussite» ; une petite porte en fer et l’on se retrouve dans une vaste cour rectangulaire ; au centre un grand arbre, à l’ombre duquel s’abritent les élèves, et un tonneau où ils puisent de l’eau.

La deviseLa porte d'entréeL'entréeLa courL'arbre où s'abritent les élèves

A gauche de l’entrée, le bâtiment administratif, en face et à droite les salles de classe : constructions identiques, à même le sol, toits en tôle, murs en parpaings.

Le bâtiment administratifLes salles de classesLes salles de classesUn bâtimentLe drapeau

Une salle de classe...


Dès notre arrivée, nous établissons avec nos hôtes sénégalais le programme pédagogique et culturel de notre séjour : il faut installer en réseau les cinq ordinateurs que nous leur avons apportés, répartir les élèves et les enseignants français dans les différentes classes, préparer des réunions d’échange, confronter les pratiques pédagogiques, dresser la liste du matériel que nous pourrons leur procurer ultérieurement, jeter les bases d’un jumelage et d’un partenariat durables et efficaces. Beaucoup de choses à faire donc, que nous sommes impatients de mettre en œuvre dès le lendemain lundi 3 février, si ce n’est que, lorsque nous leur parlons de « demain », le Principal et nos collègues enseignants ont un petit sourire énigmatique…
 Bon, on verra demain, nous rejoignons, accompagnés de nos amis sénégalais, notre campement pour une nuit qui, malgré la fatigue, sera courte.

Le campement

 

CÉRÉMONIE SURPRISE

Nous prenons le lendemain matin le chemin du collège ; nous entendons de loin une sono, le bruit d’une foule. Voilà l’énigme résolue : dans la cour s’est rassemblée toute la population de Toubacouta, des tribunes et des tentes ont été dressées pendant la nuit. Nous voilà propulsés aux places d’honneur, des fleurs et des boissons devant nous ; sur une estrade trônent les ordinateurs que nous avons apportés, un orchestre et des danseurs se préparent, des journalistes sont là.
Grande cérémonie d’accueil, touchante et chaleureuse : les discours de bienvenue des personnalités qui se succèdent et qui exaltent l’amitié entre les peuples ne sont pas des discours de circonstance, ils sont sincères, entrecoupés d’applaudissements. Dans notre discours de réponse, que dire d’autre que l’émotion profonde que nous ressentons, que le bonheur d’être là, entourés d’amis que nous ne connaissons que depuis quelques heures ?
D’autant plus qu’il est évident que ceux qui nous accueillent préparent depuis de longs mois ces instants, et que nous savons qu’ils ont dépensé sans compter, eux dont les ressources sont si modestes.
Après les discours officiels, musique, danse et pièce de théâtre écrite et jouée par des enseignants et des élèves ; le thème est pédagogique (« De la nécessité d’apprendre à l’école »), mais traité avec beaucoup d’humour et de finesse, et la foule boit littéralement les paroles des acteurs.

La tribune officielCongratulationsSignatures de la conventionSketchSketch

Danses traditionnellesDes Djembés!!!Attention!!!DansesUne partie des dons


La fête s’achève par le transport solennel des ordinateurs dans les locaux administratifs, où l’un d’entre nous va mettre deux jours entiers à les installer, à les relier, à expliquer leur fonctionnement, à répondre aux questions des futurs utilisateurs, à faire face déjà aux caprices de l’électricité…

Super... Des ordis!!!Tout le monde aide à l'installationQue de câbles!!!Tout le monde aideLa salle informatique

La salle informatiqueLes ordinateursIl faut tout configurer!!!Et oui les ordis sont en réseau!!!Ouf on y est arrivé!!!

 

Les élèves ont leurs chaperons, ils vont visiter Toubacouta, sont invités de toutes parts, se promènent avec des tout-petits dans les bras.

Ballade dans ToubacoutaBallade dans ToubacoutaSouvenirSouvenir souvenir...

Sans commentaireSans commentairePhoto souvenir

 

ÉLÈVES et PROFESSEURS

 Nous nous retrouvons maintenant sur les bancs de l’école…chacun d’entre nous, selon sa discipline, a choisi de suivre une classe tout au long de ses journées d’enseignement.
Nous savions que l’effectif de chaque classe était important, mais entrer dans une salle et voir les visages de cinquante élèves se poser sur vous est impressionnant ; cinquante est en effet le nombre moyen d’élèves par division.
Il règne cependant partout un silence et un calme auxquels nous ne sommes pas -ou plus- habitués. L’attention est extrême et d’autant plus remarquable que tous les cours durent deux heures et que l’on ne peut pas dire que le mobilier soit vraiment confortable…

En classeEn classeEn classe


A la moindre question du professeur, une forêt de bras se lèvent et les élèves claquent des doigts pour attirer l’attention ; répondre est un devoir et un honneur d’autant plus mérité que l’enseignant met volontairement beaucoup de temps à choisir l’heureux élu.

Je connais la réponse... M'sieur m'sieur m'sieurJe connais la réponse... M'sieur m'sieur m'sieur


Les élèves ne disposent d’aucun manuel d’aucune sorte, et leurs seuls instruments de travail sont des cahiers petit format tous identiques et des stylos bille. Le manque de moyens ici s’avère : pas de livres scolaires, pas de photocopies, pas même de polycopies ; en sciences naturelles et en physique-chimie, aucun matériel expérimental, pas la moindre balance, pas la moindre éprouvette. Le seul support de cours est donc, par obligation, le tableau noir, dont le contenu est scrupuleusement recopié par les élèves.
Cette situation amène à s’interroger sur l’aide que nous pourrions apporter à nos collègues sénégalais d’un point de vue matériel : faut-il envisager un envoi massif de livres ? possible techniquement, cette solution est peu pratique et particulièrement onéreuse. Il serait préférable d’avoir recours aux moyens informatiques, même si pour l’instant la ville de Toubacouta n’a pas accès à Internet, même si également se pose le problème de la maintenance du matériel.

Les rapports entre élèves et enseignants sont empreints à la fois d’une grande politesse et d’un grand respect réciproques et d’une cordialité amicale ; à l’entrée en cours, les élèves serrent la main de leur professeur, dans la cour, lors des interclasses, des groupes d’enseignants et d’élèves discutent de sujets variés. Ces relations très proches s’expliquent d’abord par l’extrême jeunesse du corps enseignant, ensuite et surtout par l’importance qu’a, dans la culture sénégalaise, la notion de solidarité. Cette notion est d’ailleurs revendiquée avec fierté par tous nos interlocuteurs, elle est une réponse aux difficultés du sous-développement. Elle caractérise selon eux les rapports humains tels qu’ils existent encore « à la campagne » par opposition à l’individualisme et à l’égoïsme de la ville.
Ajoutons à cet égard que la plupart de nos collègues sénégalais ne sont pas originaires de Toubacouta ni de sa région, qu’ils vivent donc immergés dans la population qu’ils scolarisent, louant le plus souvent une chambre chez l’habitant. Ils en partagent en outre les conditions de vie, compte-tenu de la modicité de leur salaire- en moyenne 200 euros mensuels- avec lequel ils doivent de plus entretenir une famille nombreuse.

 Lors de nos discussions avec les élèves concernant la façon dont ils envisagent l’avenir, nous sommes frappés par leur détermination à poursuivre leurs études au Sénégal, à aller le plus loin possible grâce à leurs études. Certes, le «  mirage européen » existe, et nous rencontrerons au cours d’une excursion un jeune homme qui a tenté l’aventure de l’immigration clandestine, a failli y laisser sa peau avec ses compagnons d’infortune et nous a assurés qu’il recommencerait…Mais la plupart de nos interlocuteurs –très au courant de la situation française- savent les pièges de L’Eldorado et sont surtout décidés à faire avancer leur nation, pour laquelle, malgré les difficultés du quotidien et les incertitudes de l’avenir, ils manifestent un profond attachement.
 Malgré tout, la tâche de l’Etat sénégalais, dans les années à venir, va être immense. Les efforts manifestes déployés dans la scolarisation, l’allongement des années d’études, le nombre croissant de jeunes diplômés universitaires sont évidemment des points extrêmement positifs. Mais tous ces jeunes gens et toutes ces jeunes filles qui ont accompli des parcours scolaires et universitaires souvent brillants, qui maîtrisent pour la plupart d’entre eux plusieurs langues, qui ont été élevés dans le credo selon lequel la réussite passait par la réussite de leurs études, il va falloir désormais qu’ils trouvent dans la société la place et le rôle auxquels ils prétendent légitimement, sous peine d’avoir fabriqué des générations de déçus, d’aigris, ou tout simplement de sans-emploi, qui iraient grossir le nombre de ceux qui s’entassent à la périphérie des grandes villes et vivent d’expédients.

 

UN COURS DE MUSIQUE IMPROVISÉ

Pendant près de deux heures, Mr Sabattier a eu la chance de pouvoir faire un cours de musique à une classe de sixième. Instant magique d'échanges et de découvertes. En effet les élèves n'ont malheureusement pas de cours de musique au CEM de Toubacouta, même si cette matière est au programme. Les élèves ont pu travailler des rythmes traditionnels d'Afrique de l'Ouest qui se jouent normalement au Djembé. Mais faute de moyens, les élèves ont utilisé les tables. Les élèves très attentifs ont noté toutes les indications sur leurs cahiers afin de pouvoir apprendre les chansons et les rythmes à tous leurs camarades du CEM.

Moment fort en émotion tant pour les élèves que pour leur professeur d'un jour...

En choeur!!!En choeur!!!Les élèves son très attentifsConseilsHum...

Des percussions corporelles

Pour visualiser des extraits vidéos de ce moment magique cliquez sur ce lien

UN PARIS ECOLOGIQUE

 Outre ses aspects pédagogiques et culturels, notre voyage a une dimension environnementale : la découverte du milieu naturel caractéristique de la région de Toubacouta, la MANGROVE. L’Océan Atlantique pénétre profondément à l’intérieur du continent et la rencontre de la mer et de la terre a créé une zone immense, formée d’îles ou de lagunes, séparées par un réseau souvent inextricable de canaux, qui proposent une flore et une faune d’une extrême richesse et d’une extrême variété.
 Son intérêt touristique ne doit pas faire oublier qu’elle procure surtout aux Sénégalais une ressource essentielle, le poisson, et nous avons pu constater combien la pêche est organisée de façon rationnelle : activité essentiellement artisanale, elle est pratiquée dans le souci constant de gérer dans la durée un patrimoine, et non de l’épuiser par des prélèvements sauvages.
 Accompagnés d’élèves et d’enseignants sénégalais, nous sommes donc partis à deux reprises à la découverte de ce milieu étrange et magnifique :
 Excursion en pirogue à L’île aux oiseaux, qui s’élève sur un amas gigantesque de coquilles de mollusques. A la tombée de la nuit, dans le silence, des centaines d’oiseaux de toutes espèces viennent se percher. Sur les rives, des singes nageurs ; à l’intérieur, traces de phacochères, de hyènes…Et nous cueillons des fruits de baobab.

La MangroveLa MangroveLa pirogue au milieu de la MangroveDes baobab!!!Le sol n'est que des coquillages

C'est vraiment énorme un baobab...Vue imprenable sur la MangroveAu retour le soleil se couche... Sans commentaireAu retour le soleil se couche... Sans commentaireAu retour le soleil se couche... Sans commentaire


 Et puis séjour inoubliable au cœur de la Réserve Naturelle de Bambung, nuit dans un village de cases dominant la mangrove. En kayak, nous entrons dans le dédale des canaux surmonté de la voûte des arbres, dont les racines apparentes plongent dans l’eau. Au matin, un soleil ocre-rouge gigantesque monte à toute vitesse sur l’horizon.

Notre campement à BamboungNotre campement à BamboungVue d'un chambre!!!Vue des toilettes...

En plein milieu de la mangrove...En plein milieu de la mangrove...En plein milieu de la mangrove...En plein milieu de la mangrove...En plein milieu de la mangrove...

En plein milieu de la mangrove...Le repas à BamboungDes tas de crabes!!!Des oiseaux de toutes les couleurs!!!

Les jours ont passé à toute vitesse ; nous nous apercevons soudain que nous rentrons…demain et que nous avons encore des tas de choses à voir, et à faire : organiser une correspondance régulière entre les deux établissements, prévoir nos relations futures, prendre congé de tous ceux, enseignants et élèves, qui nous ont si chaleureusement accueillis.
 Et puis, nous avons l’impression que quelque chose se trame : il y a beaucoup d’agitation sur la place du village, les cours se sont arrêtés plus tôt que d’habitude… Nous attendons…

 Vers 20 heures, on nous appelle. La nuit tombe.
 Sur la place, toute la population de Toubacouta s’est rassemblée en un grand cercle sous les projecteurs. M. Faye nous annonce qu’en notre honneur, et en guise d’au revoir, les habitants ont décidé de nous offrir un spectacle de lutte sénégalaise, le sport national. La sono se déchaîne, au milieu deux cent combattants se préparent, accomplissent les gestes traditionnels qui préludent à la lutte, s’enduisent le corps de poussière et tournent indéfiniment.
Le tournoi va durer six heures ! un enseignant nous explique au fur et à mesure les règles du combat. Des images encore, vainqueurs portés en triomphe, vaincus en pleurs consolés par les amis.
Et puis soudain, tout s’arrête, un grand silence, et chacun d’entre nous est appelé au micro à son tour pour recevoir le cadeau d’adieu offert par tous ceux qui sont là : à chacun d’entre nous donc une tenue traditionnelle sénégalaise, et pour le collège que nous représentons un document sur parchemin gravant le jumelage des deux collèges.
 Une nouvelle fois, nous ne savons que dire devant tant de générosité et d’amitié.

Voilà ; sur le long chemin du retour vers Marseille, nous parlons peu, tournés encore vers Toubacouta, ce que nous y avons vécus, les amis que nous laissons.

Il faut que cette aventure se poursuive et qu’elle perdure. Nous l’avons dit à nos amis sénégalais : l’an prochain, ce sera vous chez nous, Toubacouta à Marseille, le Sénégal en France.
Nous tiendrons parole, et nous sommes impatients de les revoir.
Saurons-nous leur donner autant que nous avons reçu ?  
    

 

 

 

 

 

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Réalisation : Mr Sabattier - Textes : Mr Merlen, Mr Sabattier - Photos : Mr Sabattier, Mr André

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